Tout jeune, dès l'école primaire, Justin Pélissier se passionne pour le dessin dans lequel il se réfugie et trouve une échappatoire à un quotidien qui ne le séduit guère.

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Eloigné de sa famille par nécessité, placé en apprentissage comme manoeuvre tout juste le Certif' en poche, Justin, refusant de céder totalement à la dure loi de la nécessité et obéissant à son instinct, continue seul de dessiner ... puis de peindre.

 

Au cours d'une visite à Paris, il rencontre, au Louvre, un peintre parisien : Camille Rabbione. Celui-ci va lui donner des cours de peinture, l'initier à l'oeuvre de Léonard de Vinci.

Au fil des années, Rabbione, le Maître, deviendra mentor et ami.

 

Débute alors pour Justin Pélissier une une longue période d'étude : une trentaine d'années, entrecoupée par les évènements de la vie ; des cours du soir afin de devenir Ingénieur, une famille, la guerre, les "évènements" d'Algérie ...

 

Ce n'est qu'en 1969 qu'il se juge suffisamment mur pour commencer à exposer. L'artiste s'essaye dans différents genres : natures mortes, paysages, portraits et finit par s'engager dans un surréalisme qu'il qualifiera "d'onirique".

 

Il s'applique, par le jeu des ombres et de la lumière, à mettre en évidence "le vrai parcours de la forme (...) dans tout son volume retrouvé." Sa palette, d'une admirable fraîcheur et ses rêves sans limite, donnent vie à une incroyable quantité de personnages qui reflêtent à la fois le tempêrament de l'homme et la générosité de l'artiste.

 

Son oeuvre comptait 1 200 toiles classiques et contemporaires

et une cinquantaine de fusains. La plus grande partie des toiles surréalistes a été vendue au cours d'expositions du vivant de l'artiste.

La Cène a été offerte par la famille, après le décès de l'artisete,

à l'abbaye de Frigolet.

LLes

Il ne reste aujourd'hui qu'une infime partie de l'oeuvre Pélissier.